Scorpion et Chrysanthème Royal
Mes forces sont puissantes, éternelles et obscures. J’aime ce mois de mai qui éclaire les nuits. Ni la force et encore moins l’abîme ne me feront fléchir. Ma résistance physique et morale vont au-delà des limites comme celles de l’hiver qui craquellent la terre et resserrent les liens de la vie, alors que le Chrysanthème, indifférent, expose ses splendeurs de novembre lorsque tout semble devoir finir, et que je prépare mon renouveau en silence et me reconstruis cette fois avec la promesse de ne plus détruire.
Le Chrysanthème Royal
J’ai du caractère et du tempérament car je suis une des seules à supporter le froid le plus glacial. Mais non, ne me confondez pas avec le Chrysanthème banal, celui que l’on trouve dans les lieux sans vie. Au contraire, moi je renais de mes cendres, grâce à mon instinct de survie. J’ai en moi la couleur du soleil, à s’y méprendre, car contrairement à mes apparences, je suis secrète, mais mon côté profond se lit dans mes pétales en forme de boule repliée sur elle-même. Il paraît d’ailleurs que comme mon complice Scorpion, je ne suis pas facile à cerner.