Tendre jeunesse et dureté de l’espoir

endre jeunesse et dureté de l’espoir J’ai dessiné pour vous dans ma tête de verts paysages qui me ramènent à l’époque ou l’internat austère me nouait l’estomac, alors que l’éternité venait alourdir le temps. Nous voilà adultes et les nœuds de l’estomac ne dénouent pas toujours la complexité de la vie. Durant cette jeunesse je lisais l’aventure que je racontais souvent lorsque le verbe m’inspirait. A travers la lucarne du pensionnat je voyais mes rêves et mes espoirs se fondre avec l’horizon. Je me hâtais en m’emparant des escaliers de pierre en imaginant un envol aux dessus des cimes et que rien ne pourrait blesser mes ambitions. Je regardais fière et droite le péril avec indifférence mais toujours avec la certitude de cultiver l’humanisme avec toi qui devint mon frère peu à peu. Enivrée par le vent le désert et le sable, je suivais tout comme vous mes espoirs si fragiles, lorsque la lumière des étoiles m’a confirmé votre chemin. Les Princes du soleil ont une volonté inlassable, nous gravirons les monts jusqu’ aux sommets solitaires. J’ai gardé de cette époque le goût du silence et des grandes ambitions, c’est de là que vient mon attachement à la difficulté et à la solitude qui parfois arrive en habit de lumière. Ici le froid endort le souffle avec une lenteur apaisante, le temps n’a plus de prise sur la durée, alors la main de Dieu se tend vers toi et te désigne pour faire triompher ta destinée parmi les hommes. Je suis l’âme du vent qui aime tous les hommes mais à la fois je n’appartiens à personne, mes rêves d’amour je les découvre dans les livres sacrés. Ce soir mon bonheur et ma plume, je les partage avec Dieu qui m’a confié ta mission. C’est un moment de grâce. Mariella Madonna